Ce carnet de recherche a pour objectif d’étudier et de rendre compte de l’ensemble des manières d’écrire les faits historiques en France dans la première moitié du XIXe siècle. Il s’agit de mêler les regards et les approches en étudiant principalement les disciplines littéraire (le roman aussi bien que le théâtre, la nouvelle ou encore la poésie) et historique, mais aussi de manière périphérique les œuvres philosophiques, architecturales, juridiques, iconographiques, etc. Les œuvres de l’époque la plus contemporaine pourront également être étudiées, dans une perspective toujours diachronique, afin de mesurer les écarts et les points de convergence qui font dialoguer les œuvres à travers les siècles, et qui pourraient permettre au XIXe siècle de donner un éclairage singulier sur les nouvelles écritures contemporaines du fait historique.

Participant d’un travail de thèse, il répond à plusieurs attentes :

• Proposer un état des lieux de la recherche en cours dans le domaine de l’écriture de l’Histoire, par le biais de la recension des livres parus récemment.
• Donner à lire le processus par lequel se construit un travail de thèse avec la publication régulière d’un journal de thèse.
• Offrir un outil de travail par la mise en ligne d’un ensemble de citations ayant trait à l’écriture des faits historiques.
• Mettre à disposition (sous format epub/mobi/pdf) de mettre en regard certains textes du XIXe siècle (libres de droit) qui feront sens ensemble les uns à côté des autres.
• Contribuer à la recherche dans le domaine de l’écriture de l’Histoire par la publication d’articles de recherche, tout en donnant à certaines parties de la thèse une première écriture organisée et synthétique.
• Offrir un regard synthétique sur le XIXe siècle historien et historiographique en publiant des fiches de lecture sur chaque ouvrage étudié.
• Élargir le sujet de la thèse aux grands enjeux contemporains ainsi qu’à d’autres disciplines (qui ne seront probablement pas directement traitées dans la thèse) en publiant des articles dans des domaines périphériques (cinéma, séries télévisées, bandes dessinées, usage du numérique, etc.)